Kobudo

La pratique des techniques et arts de combats à toujours combiné le combat armé et celui à main nue que nous pouvons observer dans la plupart des écoles traditionnelles. Nombreux sont les exemples, quelles que soient les disciplines étudiées.

A Okinawa, berceau du Karaté, les deux pratiques étaient indissociables et le sont encore majoritairement, même si les effets de la spécialisation n’épargnent aujourd’hui aucune école.

Lors de son essor dans le japon moderne, du fait de la spécialisation et de l’apparition de la compétition sportive, le travail des armes traditionnelles d’Okinawa a progressivement été relégué au second plan, voire complètement abandonné par les grandes écoles modernes et contemporaines.

Après plusieurs années de pratique assidue du Kobudo et un séjour à Okinawa en 1997, j’ai décidé d’intégrer cette pratique à mon enseignement. Pour des raisons personnelles, j’ai réduit le champ technique au bâton long (Bô), et au Tonfa (bâton court avec poignée latérale) et propose diverses approches : Kihon, Kata, Kumi waza… qui, tout en respectant les principes fondamentaux qui régissent l’utilisation de ce type d’arme, favorise un apprentissage et un perfectionnement abordables par tous.

Que ce soit en complément du karaté ou pour une pratique dissociée, le travail de ces deux armes élargit le champ des possibilités et offre une ouverture constructive dans la compréhension de nos disciplines.